Archives mensuelles : novembre 2013

Clause bénéficiaire assurance vie

En lisant cet article sur la clause bénéficiaire en assurance vie, si vous ne deviez retenir qu’un seul élément de cet article c’est de vérifier et mettre à jour la clause bénéficiaire de votre contrat.

Importance de la clause bénéficiaire

De ma présence sur la toile sur des forums d’assurance, les nombreux litiges en la matière résulte d’une négligence soit lors de la rédaction initiale de cette clause soit de son absence de mise à jour alors même que la situation personnelle du souscripteur du contrat à évoluer.

Pour quel contrat ?

En assurance-vie, il convient de distinguer l’assurance-vie en cas de décès (maladie et/ou accident), c’est de la prévoyance, les cotisations sont à fonds perdus et l’assurance vie en cas de vie, c’est de l’épargne avec une fiscalité particulière notamment en cas de décès. Enfin, certains contrats sont dit « mixtes » car ils regroupent ces deux caractéristiques. Pour tous ces contrats, il convient de déterminer qui sera bénéficiaire du capital souscrit et/ou de la valeur acquise de l’épargne en cas de décès du souscripteur. Cette désignation de bénéficiaire est libre et il est globalement conseillé de garder cette clause confidentielle vis-à-vis des bénéficiaires.

Comment fonctionne la clause bénéficiaire ?

Une clause bénéficiaire d’assurance vie va désigner une (des) personne(s) physiques ou morales comme bénéficiaire du capital prévu au contrat et/ou de la valeur acquise de l’épargne en prévoyant  la possibilité que Continuer la lecture

Choisir sa complémentaire santé

Choisir sa complémentaire santé reste un vrai casse tête pour beaucoup d’assurés. Comment faire ses choix ? Sur quelles bases ? Comment réussir à comparer ?

Si vous êtes bénéficiaire d’un contrat groupe par votre employeur, vous pourriez penser être épargné de ce choix mais pas tout à fait.

Existe-il LE bon choix ? Ma réponse est clairement non au risque de décevoir le lecteur. Le choix d’une complémentaire santé résulte Continuer la lecture

Collision animal sauvage

La principale caractéristique d’une collision animal sauvage [sanglier (36 %), suivi du chevreuil (17 %) et du cerf (8 %)] est bien sûr que ledit animal n’a pas de propriétaire. Ainsi, votre assureur ne peut pas exercer un recours contre un hypothétique propriétaire de l’animal.

C’est pourquoi, pour que votre indemnisation soit possible pour vos dommages matériels, il faut que vous soyez assuré Tous risques. Pour ce qui est de vos dommages corporels personnels, ce sera soit votre garantie corporelle du conducteur si vous en avez une dans votre contrat soit le fond de garantie automobile.

Qui dit « tous risques » sans recours dit franchise à votre charge. Vous avez pu entendre dire que le fond de garantie automobile remboursait cette franchise. Cela a été vrai de 2003 à 2010. Faute de moyen, cette prise en charge a cessé pour les accidents survenus après le 22 octobre 2010.

Le FGAO (fond de garantie) intervient encore pour vos propres dommages corporels si vous n’êtes pas assuré. Synthèse disponible sur ce lien de la FFA.

Collision animal sauvage: que devient mon bonus malus ?

De part son côté imprévisible et inévitable, l’assureur ne peut retenir de faute à votre égard et n’appliquera pas de malus pour ce type d’accident. Il faudra cependant que la nature du choc avec un animal sauvage soit confirmé par l’expert. Ainsi, il ne faut pas laver votre voiture et faire procéder à l’expertise le plus tôt possible après l’accident (pour faire constater les traces de sang et/ou de poils qui restent à l’endroit de l’impact. Cela a aussi pour conséquence que si vous avez perdu le contrôle de votre voiture pour éviter l’animal sans choc avec l’animal que votre assureur pourra légitimement appliquer un malus.

Par ailleurs, si vous êtes assuré « au tiers », vos dommages resteront à votre charge.

Collision animal sauvage: quelle possibilité de recours ?

Il se peut que très marginalement, Continuer la lecture