La principale caractéristique d’une collision animal sauvage [sanglier (36 %), suivi du chevreuil (17 %) et du cerf (8 %)] est bien sûr que ledit animal n’a pas de propriétaire. Ainsi, votre assureur ne peut pas exercer un recours contre un hypothétique propriétaire de l’animal.
C’est pourquoi, pour que votre indemnisation soit possible pour vos dommages matériels, il faut que vous soyez assuré Tous risques. Pour ce qui est de vos dommages corporels personnels, ce sera soit votre garantie corporelle du conducteur si vous en avez une dans votre contrat soit le fond de garantie automobile.
Qui dit « tous risques » sans recours dit franchise à votre charge. Vous avez pu entendre dire que le fond de garantie automobile remboursait cette franchise. Cela a été vrai de 2003 à 2010. Faute de moyen, cette prise en charge a cessé pour les accidents survenus après le 22 octobre 2010.
Le FGAO (fond de garantie) intervient encore pour vos propres dommages corporels si vous n’êtes pas assuré. Synthèse disponible sur ce lien de la FFA.
Collision animal sauvage: que devient mon bonus malus ?
De part son côté imprévisible et inévitable, l’assureur ne peut retenir de faute à votre égard et n’appliquera pas de malus pour ce type d’accident. Il faudra cependant que la nature du choc avec un animal sauvage soit confirmé par l’expert. Ainsi, il ne faut pas laver votre voiture et faire procéder à l’expertise le plus tôt possible après l’accident (pour faire constater les traces de sang et/ou de poils qui restent à l’endroit de l’impact. Cela a aussi pour conséquence que si vous avez perdu le contrôle de votre voiture pour éviter l’animal sans choc avec l’animal que votre assureur pourra légitimement appliquer un malus.
Par ailleurs, si vous êtes assuré « au tiers », vos dommages resteront à votre charge.
Collision animal sauvage: quelle possibilité de recours ?
Il se peut que très marginalement, Continuer la lecture